Nouveau départ avec Keighty Schmid
C’est le temps de repartir à neuf pour la nouvelle année, et on est là pour t’aider! Suis notre série « Nouveau départ » pour t’inspirer avec de nouveaux objectifs et des actions à poser pour le corps et l’esprit.
Bonjour Keighty! Parle-nous un peu de toi.
Salut! Je suis née à St-Louis, Missouri, le 30 janvier 1997 (je suis Verseau!). Pendant 18 ans, le bon vieux Midwest a fait de moi la personne que je suis aujourd'hui avec beaucoup de moments en famille, l'église le dimanche, les potins de la ville et le plein air. Je viens juste d'obtenir mon diplôme en journalisme avec une mineure en psychologie, et tout ce que je veux faire, c'est écrire, être drôle, résoudre des meurtres et sensibiliser les gens à la santé mentale. Des choses simples, quoi!
C'est tellement cool! Parmi toutes ces choses, qu’est-ce qui te passionne le plus?
Je m’intéresse beaucoup à la santé mentale, en particulier aux troubles alimentaires, à l’anxiété et à la dysmorphie corporelle. Nous avons tous grandi dans un monde qui favorise la culture des régimes toxiques, qui engendre l'insécurité et qui nuit à notre bonheur. C’est difficile de voir les messages problématiques qui nous entourent QUOTIDIENNEMENT, mais lorsqu’on le fait, on se rapproche de l’amour-propre! J’aime aussi les histoires criminelles de type « true crime », mais c’est comme ouvrir une boîte de Pandore.
Quel est le principal exutoire que tu utilises pour t’exprimer?
Sans aucun doute Instagram ou mon site Web, qui n'est qu'une collection de mes écrits. Je n'ai pas Snapchat, Twitter ni aucune autre forme sérieuse de médias sociaux. Mais je suis heureuse avec un crayon et du papier.
As-tu des conseils sur la façon de prendre soin de sa santé mentale? En ces temps de COVID, c’est particulièrement pertinent.
La pandémie a vraiment souligné à quel point il est vital de veiller à son bien-être mental. Sans travail, sans loisirs, sans socialisation et sans aucune tranche de vie normale, on a tous eu amplement le temps de s'arrêter et de réfléchir. Je pense que la clé, c’est d'identifier ses pensées comme ce qu'elles sont, soit JUSTE des pensées et non des faits; savoir les reconnaître, se dire que ce ne sont que des pensées troublantes et les laisser passer. La pleine conscience!
Quels sont les stéréotypes liés à la santé mentale?
Le stéréotype le plus important, c’est que la maladie mentale est un choix. Je ne peux pas vous dire le nombre de personnes qui, en parlant des troubles alimentaires, disent « eh bien, il suffit de manger! » Pour moi, c’est l’équivalent de dire à quelqu’un qui a une jambe cassée qu’il n'a qu’à marcher! Le simple fait qu’on ait moins de visibilité sur la majorité des maladies mentales ne signifie PAS qu'elles sont moins graves ou moins valides que les maladies physiques.
Comment restes-tu motivée à atteindre tes objectifs?
Au début, ma motivation à être en bonne santé me venait entièrement de ma famille et de mes amis, car toute seule, je me sentais malheureusement un peu désespérée. J'ai mené ma bataille pour eux, car je ne pouvais pas gérer l'effet négatif qu’avait ma déchéance sur eux. J'étais déchirée par la culpabilité d'avoir fait peur à tellement de gens. Mais maintenant, je me bats aussi pour moi-même, pour les autres qui vivent des luttes similaires et pour ma future famille.
Nous avons un peu entendu parler de ton projet et de ton entreprise « Beads for EDs » (@beadsforeds). Peux-tu nous expliquer de quoi il s’agit et le but derrière tout cela
J'ai démarré Beads For EDs la semaine où j'ai obtenu mon congé du centre de traitement hospitalier où j’étais. C'était au plus fort de la COVID et mes journées étaient longues et solitaires. Je cherchais un moyen de sensibiliser les gens aux troubles alimentaires, de recueillir des dons pour la cause, de me garder occupée de manière artistique et de connecter avec des gens du monde entier. Quel cadeau ça représente de rejoindre quelqu'un en Suisse avec un collier et une lettre pendant cette pandémie!
Salut! Je suis née à St-Louis, Missouri, le 30 janvier 1997 (je suis Verseau!). Pendant 18 ans, le bon vieux Midwest a fait de moi la personne que je suis aujourd'hui avec beaucoup de moments en famille, l'église le dimanche, les potins de la ville et le plein air. Je viens juste d'obtenir mon diplôme en journalisme avec une mineure en psychologie, et tout ce que je veux faire, c'est écrire, être drôle, résoudre des meurtres et sensibiliser les gens à la santé mentale. Des choses simples, quoi!
C'est tellement cool! Parmi toutes ces choses, qu’est-ce qui te passionne le plus?
Je m’intéresse beaucoup à la santé mentale, en particulier aux troubles alimentaires, à l’anxiété et à la dysmorphie corporelle. Nous avons tous grandi dans un monde qui favorise la culture des régimes toxiques, qui engendre l'insécurité et qui nuit à notre bonheur. C’est difficile de voir les messages problématiques qui nous entourent QUOTIDIENNEMENT, mais lorsqu’on le fait, on se rapproche de l’amour-propre! J’aime aussi les histoires criminelles de type « true crime », mais c’est comme ouvrir une boîte de Pandore.
Quel est le principal exutoire que tu utilises pour t’exprimer?
Sans aucun doute Instagram ou mon site Web, qui n'est qu'une collection de mes écrits. Je n'ai pas Snapchat, Twitter ni aucune autre forme sérieuse de médias sociaux. Mais je suis heureuse avec un crayon et du papier.
As-tu des conseils sur la façon de prendre soin de sa santé mentale? En ces temps de COVID, c’est particulièrement pertinent.
La pandémie a vraiment souligné à quel point il est vital de veiller à son bien-être mental. Sans travail, sans loisirs, sans socialisation et sans aucune tranche de vie normale, on a tous eu amplement le temps de s'arrêter et de réfléchir. Je pense que la clé, c’est d'identifier ses pensées comme ce qu'elles sont, soit JUSTE des pensées et non des faits; savoir les reconnaître, se dire que ce ne sont que des pensées troublantes et les laisser passer. La pleine conscience!
Quels sont les stéréotypes liés à la santé mentale?
Le stéréotype le plus important, c’est que la maladie mentale est un choix. Je ne peux pas vous dire le nombre de personnes qui, en parlant des troubles alimentaires, disent « eh bien, il suffit de manger! » Pour moi, c’est l’équivalent de dire à quelqu’un qui a une jambe cassée qu’il n'a qu’à marcher! Le simple fait qu’on ait moins de visibilité sur la majorité des maladies mentales ne signifie PAS qu'elles sont moins graves ou moins valides que les maladies physiques.
Au début, ma motivation à être en bonne santé me venait entièrement de ma famille et de mes amis, car toute seule, je me sentais malheureusement un peu désespérée. J'ai mené ma bataille pour eux, car je ne pouvais pas gérer l'effet négatif qu’avait ma déchéance sur eux. J'étais déchirée par la culpabilité d'avoir fait peur à tellement de gens. Mais maintenant, je me bats aussi pour moi-même, pour les autres qui vivent des luttes similaires et pour ma future famille.
Nous avons un peu entendu parler de ton projet et de ton entreprise « Beads for EDs » (@beadsforeds). Peux-tu nous expliquer de quoi il s’agit et le but derrière tout cela
J'ai démarré Beads For EDs la semaine où j'ai obtenu mon congé du centre de traitement hospitalier où j’étais. C'était au plus fort de la COVID et mes journées étaient longues et solitaires. Je cherchais un moyen de sensibiliser les gens aux troubles alimentaires, de recueillir des dons pour la cause, de me garder occupée de manière artistique et de connecter avec des gens du monde entier. Quel cadeau ça représente de rejoindre quelqu'un en Suisse avec un collier et une lettre pendant cette pandémie!
Quel conseil sur la confiance en soi donnerais-tu à la personne que tu étais plus jeune?
Je lui dirais : « Petite Keighty, tu as été créée belle, forte, intelligente, drôle, capable, motivée, attentionnée, loyale, sociale, heureuse et digne. Et devine quoi? AUCUNE de ces qualités n’a de lien avec ton apparence. La façon dont tu es née, c’est amplement suffisant. »
À ton avis, quel est le texte le plus important que tu as écrit et pourquoi?
Il y a quelques mois, j'ai écrit un petit « guide » éducatif sur les troubles alimentaires et sur la façon de soutenir les gens qui en souffrent, et il a connu beaucoup de succès. J'ai été impressionnée par la réceptivité et la gratitude des gens. Dans un sens, j'ai senti que j'avais fait une petite différence pour quelqu'un dans le monde de la santé mentale.
Peux-tu nommer une chose que tu veux laisser derrière toi en 2020 et une nouvelle chose que tu veux apporter avec toi en 2021?
Je laisse derrière l’idée que je suis un fardeau pour les gens dans ma vie. Je sais que ce n'est pas le cas. En 2021, j'apporte un sentiment de confiance en moi qui m’a manqué au cours des cinq dernières années de ma vie. Le temps est venu pour moi d’être la femme forte que j’étais destinée à être.
Je lui dirais : « Petite Keighty, tu as été créée belle, forte, intelligente, drôle, capable, motivée, attentionnée, loyale, sociale, heureuse et digne. Et devine quoi? AUCUNE de ces qualités n’a de lien avec ton apparence. La façon dont tu es née, c’est amplement suffisant. »
À ton avis, quel est le texte le plus important que tu as écrit et pourquoi?
Il y a quelques mois, j'ai écrit un petit « guide » éducatif sur les troubles alimentaires et sur la façon de soutenir les gens qui en souffrent, et il a connu beaucoup de succès. J'ai été impressionnée par la réceptivité et la gratitude des gens. Dans un sens, j'ai senti que j'avais fait une petite différence pour quelqu'un dans le monde de la santé mentale.
Peux-tu nommer une chose que tu veux laisser derrière toi en 2020 et une nouvelle chose que tu veux apporter avec toi en 2021?
Je laisse derrière l’idée que je suis un fardeau pour les gens dans ma vie. Je sais que ce n'est pas le cas. En 2021, j'apporte un sentiment de confiance en moi qui m’a manqué au cours des cinq dernières années de ma vie. Le temps est venu pour moi d’être la femme forte que j’étais destinée à être.